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Une réunion de bureau de la CNSIS, particulière dans sa composition élargie, réunie hier, avait pour objectif de dresser une synthèse du questionnaire transmis à tous les SDIS portant sur la mise en œuvre de la réforme destructrice de la filière de 2012.

La Fédération Autonome SPP-PATS était représentée par André GORETTI, Jacky CARIOU et Xavier BOY (Expert).

 

Seuls 73 SDIS ont répondu au questionnaire (Mode déclaratif)  dont 8 d’entre eux de manière incomplète. 16 n’ont pas daigné répondre. Il convient donc de pondérer les résultats de l’enquête. Un délai supplémentaire d’un mois est accordé aux mauvais élèves ! Ainsi va notre administration…

 

Cependant au regard de réponses partielles, deux relevés confirment notre opposition à cette refonte néfaste. En 2020, 2717 SPP du vivier des sergents n’auront pas été promus au grade d’adjudant, et  764 SPP du vivier des adjudants resteront sur le quai de la promotion au grade de lieutenant !

 

Les deux grades créés (sapeur 2ème classe et caporal-chef) sont peu abondés respectivement au nombre de 156 et 729.

 

Concernant le grade de caporal-chef, notre fédération exige toujours la suppression du quota de 14 % inscrit dans le statut particulier.

 

Notre fédération a confirmé la nécessité de nommer au grade supérieur, avant la fin de la période transitoire (fin 2019), tous les SPP ayant les compétences pour assurer des missions équivalentes. Il semble à l’inverse que l’Etat entend modifier le tableau des compétences, une autre manière de ne pas répondre à la réalité de terrain et d’affaiblir le déroulement de carrière.

 

L’idée émise par des employeurs de prolonger la période transitoire n’est pas admissible. En effet, notre profession est la seule à subir, dans le cadre d’une réforme, 7 années en transition. Inacceptable ! Pour la même corporation mais qui n’effectue pas le même métier, dans le cadre des ESD les employeurs ont accepté deux années de mesures transitoires. De qui se moque-t-on ?

 

Notre fédération a réaffirmé la nécessité de basculer les sous-officiers en catégorie B. Il est primordial qu’une solution soit appliquée pour les adjudants de SPP (INC2) orphelins de la réforme dévastatrice de 2012 comme de l’application dévoyée de PPCR dont le protocole d’accord n’a pas été respecté (Ecart indiciaire entre les catégories). En effet, les missions de plus en plus vastes et de plus en plus techniques accomplies par ces personnels relèvent de la catégorie B.

 

Toutes les organisations syndicales présentes lors de cette réunion de bureau ont exprimé une unité de vue même si des désaccords persistent.

 

Les organisations syndicales ne sont pas contraintes par l’agenda du Ministère et se rencontreront le 26 de ce mois pour faire le point et proposer une action syndicale résolue.

 

La Fédération Autonome entend unir toutes les forces syndicales…

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